Last danse, last chance

LA ROCHETTE 3 - CHELLES 3: Le changement (de poule), c’est maintenant !

« Rendez-vous à Vaux le Pénil » disais-je au dernier compte rendu…

On y est.

« Quel effectif pour les affronter ?» ajoutais-je…

On est à 8, Aurélie étant bloquée à son boulot à l’heure où nous prenons le départ…

 

ATTENTION : Trop pris par l’enjeu lors du match retour, nous avions fait n’importe quoi au 1er et 2ème set. Aujourd’hui, c’est clair : on est là pour jouer à fond la petite chance qu’il nous reste. On n’est largement pas favoris, la pression est sur nos adversaires, qui ont tout à perdre. On peut juste réaliser le casse du siècle, le hold-up parfait, la honte des Play-Down… poncifs…

La formation de départ est la suivante : Nico passeur et moi à la passe, Atalis en libéro sur Nico. Aubin et Alexis en centraux, Patrick et Nico en 4.

1er set : La bagarre commence, c’est intense. On défend bien, on attaque pas mal, et ils ne sont pas au top. Leurs attaques partent dans le mur ou le filet, les bidouilles sont bien lues par les défenseurs. 25-16. On n’en espérait pas tant ! Alors, moment d’œuf au riz ?

2ème set : Léger changement : Philippe rentre à la place de Nico qui prend la place d’Atalis en libero. On défend toujours bien, Philou fait son boulot en 4, la défense est omniprésente et on les dégoute un peu ; on en arrive donc à 25-18. WALALALALA ma mère !!!!

2 sets à zéro ! Alerte escroquerie en vue, le 7eme pourrait descendre et laisser sa place au 10éme, qui serait bien emmerdé de rester là.

3eme set : On reprend la formation de la première manche. Souci, on prend quelques points de retard, et on a du mal à rester au contact. Une petite explication…

Tu auras peut être remarqué, fidèle lecteur (c’est-à-dire toi, Thomas) que l’équipe de Chelles3 ne s’entraine pas. Oui, on va aux entrainements mais pour y jouer au volley, tranquille. Faire des p’tits matchs après 3 minutes d’échauffement (parce que si on s’échauffe troop on va être faaaatigués pour le match !!!). Mais le volley, dès que tu joues un match un peu sérieusement, c’est un SPORT, et un SPORT, c’est PHYSIQUE. Et nous le physique, c’est pas ça. Passe encore avant 30 ans, n’est-ce pas les jeunes, Atalis, Aubin ou Alexis (quoique). Mais au-delà attention si on n’entretient pas la machine !

Du coup on n’arrive pas à être aussi constants, les réceptions sont plus approximatives parce qu’il a manqué les 2 petits pas d’ajustement de position ; la passe est plus loin du fil (ou trop près, les 2 options sont disponibles en magasin) parce que la course plus lente n’a pas permis de se poser comme il faut, le bloc est en retard, ou inexistant, l’attaque se transforme en passe à dix doigts. Malgré tout on a des sursauts, et on revient pas mal dans le 3eme, mais ils ont assez de jus pour nous laisser derrière, 22-25.

4eme set : On démarre à nouveau sur la formation du 2eme set ; il faut essayer de serrer le jeu. C’est ce qu’ils se disent aussi. Mais malgré quelques coups somptueux, des défenses magnifiques, des contres ravageurs, l’équipe n’est pas assez constante et petit à petit, sur la régularité, La Rochette3 grignotte son avance.

Et même la jeunesse s’y met : Alexis sort sur crampes, Atalis le remplace pendant 1 tour de positions… un handicap à l’attaque car Philippe se voit obligé de passer central et Atalis et lui sont bien embrouillés. Ça n’a pas aidé. Dommage. On laisse échapper le set à 20-25. On ne se le dit pas mais on sent bien qu’on a laissé passer notre chance.

 

Car le Tie-Break  ne sera que l’hallali* (non, pas lalala s’il vous plait, c’est grave).

On garde la formation du 4eme. Nico est libero au poste 5, c‘est à dire qu’il fait un échange de service puis sort (à 1-2). Il ne reviendra pour finir en poste 6, on aura juste fait un tour. Mauvais comme des cochons, surtout moi, sur des services en cloche, tout mous, on tourne à 3-8. Quelque chose de cassé, la tête ne compense plus le manque de physique. La seule chose qui aura fait durer le tie-break, c’est la coupure automatique d’une rampe d’éclairage au-dessus de notre partie de terrain. Le temps que ça rallume, on a pris 5 minutes. Sinon c’est un calvaire de cafouillage.

Nos adversaires sentent qu’ils sont sortis du piège. Ils ont le mérite de nous laisser dans notre mouise. Il faut dire qu’ils se sont fait super peur. Et on arrête le combat à 8-15. Cela aurait été assez naze que nos adversaires descendent à notre place. Nous l’avons bien mérité tout au long de la saison.

 

                Bien sûr on aurait pu mieux faire, mais après. A court terme satisfaction, puis la saison prochaine, repartir pour une série de tôles en tout genre, bof ! Mieux vaudra batailler d’égal à égal, de gagner ou de perdre en ayant, comme cette fin de saison, la satisfaction d’avoir pu tout donner. Et d’essayer de construire une équipe avec la cohésion.

                Car dans cette saison, c’est ce qui a manqué. Connaitre les uns et les autres, leurs positions préférentielles, avoir des réflexes collectifs pour mieux se trouver. Après 2 matchs (gagnés) il a fallu reconstituer un collectif, alors que ça fonctionnait pas mal (cf victoire 3/0 contre nos adversaires du jour…) On commence à retrouver ça, plus des adversaires à notre portée, du coup, c'est plus sympa. Avec une adversité mieux proportionnée, et une équipe qui ne variera pas trop, on devrait pouvoir se faire plaisir l’année prochaine. J’ai bien dit ON.

 

 

*Hallali : Cri ou sonnerie de chasse à courre, annonçant que l'animal poursuivi est sur le point de se rendre ou est pris. Plus généralement, annonce d’une victoire certaine.

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